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L’édition 2017 du Classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF) est marquée par la banalisation des attaques contre les médias et le triomphe d’hommes forts qui font basculer le monde à l’ère de la post-vérité, de la propagande et de la répression, notamment dans les démocraties.
« Cette année, plutôt que de publier un rapport, on a décidé de passer à l'action. » A l'occasion de la journée mondiale contre la cybercensure, le 12 mars, Reporters sans frontières (RSF) avait pris l'habitude depuis 2008 de diffuser un rapport sur « les ennemis d'Internet ». « Mais ce n'est pas ça qui va pousser la Chine à faire tomber le “great firewall”, son système de censure du Web, explique Grégoire Pouget, responsable du bureau nouveaux médias de l'ONG. On a donc décidé de le faire nous-mêmes. »
L'opération « Collateral Freedom », lancée jeudi 12 mars, consiste à rendre à nouveau accessibles neuf sites d'information censurés dans onze pays, comme la Chine, l'Iran, la Russie, la Guinée équatoriale ou encore l'Ouzbékistan. Comment ? Grâce à la mise en place de sites miroirs, c'est-à-dire des copies hébergées sur d'autres serveurs, à d'autres adresses.
L'armée thaïlandaise a annoncé, le 22 mai 2014, dans un message télévisé diffusé nationalement, prendre le contrôle du pays "dans le but de rétablir une situation normale" suite à l'échec des pourparlers entre les factions politiques opposées. Les chaînes de télévision ne relaient désormais que les informations diffusées par l'armée (voir vidéo) et les chaînes étrangères ont été bloquées dans tout le pays. La chaîne publique Thai Public Broadcasting Service (TPBS), après avoir tenté de maintenir ses programmes via Youtube, s'est vue fermée par les militaires qui ont procédé à l'arrestation du directeur adjoint de la chaîne, Wanchai Tantiwithayapitak.
Reporters sans frontières et Torservers.net s’associent pour créer et maintenir 250 serveurs supplémentaires au sein du réseau Tor. “C’est un véritable pied de nez que ces deux organisations font aux censeurs du monde entier. Quels que soient les moyens techniques déployés pour contrôler l’information, il existera toujours des solutions de contournement que de nombreuses organisations y compris la nôtre n’hésiteront pas à déployer” a déclaré Grégoire Pouget, responsable du bureau Nouveaux médias. “L’anonymat est essentiel dans la pleine expression et la réalisation des libertés civiles. Sur Internet, seuls des services d’anonymisation décentralisés et fiables comme le réseau Tor permettent des communications sécurisées et non surveillées, a ajouté Moritz Bartl, fondateur de torservers.net.
La France reste dans le quart des pays du monde qui protègent le mieux la liberté de la presse, mais passe au 39ème rang du classement effectué par Reporters Sans Frontières.
Reflets relaie la mise en garde de Reporters Sans Frontières sur les prochains jeux olympiques d’hiver de Sotchi qui se tiendront en février prochain. Les journalistes qui couvriront cet événement seront aux première loges pour assister à la mise en place d’un Internet tout pourri dont ils seront victimes, d’une manière ou d’une autre, sans même s’en apercevoir. Amis journalistes, sortez couverts, et tournez vous vers RSF pour vous informer et vous équiper avant votre voyage.
Les révélations sur le système d’espionnage américain "Prism" remet en cause la sécurité de la vie privée sur internet. Preuve en est faite, les données des internautes ne restent pas confidentielles. Alors comment préserver la liberté d'expression sur internet avec la révélation de l'un des plus grands programmes d'espionnage au monde?
A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans frontières publie une liste de 39 Prédateurs de la liberté de l'information, chefs d'Etats, hommes politiques, chefs religieux, milices et organisations criminelles qui censurent, emprisonnent, enlèvent, torturent et parfois assassinent les journalistes et autres acteurs de l'information. Puissants, dangereux, violents, ces Prédateurs se considèrent au-dessus des lois.
Près de 200 personnes sont, à ce jour, détenues en raison des opinions qu'elles ont exprimées sur l'Internet. Plusieurs d'entre-elles ont été identifiées grâce à des armes de surveillance numériques conçues, et vendues, par des marchands d'armes occidentaux.
A l’occasion de la Journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters sans frontières publie un Rapport spécial sur la surveillance, disponible sur surveillance.rsf.org.
Il y dresse une liste de cinq Etats ennemis d'Internet (la Syrie, la Chine, l’Iran, le Bahreïn et le Vietnam), mais également de cinq entreprises (Gamma, Trovicor, Hacking Team, Amesys et Blue Coat), "mercenaires de l'ère digitale" dont les armes de surveillance numérique "ont été ou sont utilisées par les autorités de pays répressifs pour commettre des violations des droits de l’homme et de la liberté de l’information" quand bien mêmes ces entreprises soient allemande, britannique, française, italienne et américaine.
Le rapport spécial sur la surveillance publié ce 12 mars par Reporters sans frontières braque les projecteurs sur cinq pays qui ont intensifié leurs moyens d'espionnage et de cyberattaques à l'encontre des internautes. L'ONG cite aussi cinq sociétés qui fournissent des outils à ces Etats.
Le Bahreïn, le Vietnam, la Syrie, l'Iran et la Chine sont qualifiés de « pays ennemis d'Internet » dans le rapport sur la surveillance en ligne (cf surveillance.rsf.org), publié par Reporters sans frontières ce 12 mars, journée mondiale contre la cybercensure. En recourant à des technologies d'intrusion informatique et d'interception des communications, ces Etats épient systématiquement les voix dissidentes, dénonce l'ONG. Parmi les moyens utilisés, son rapport cite les cyberattaques qui se sont multipliées, par l'intermédiaire notamment de logiciels malveillants diffusés auprès des dissidents.
Accusées de complicité de violations des droits de l’homme au Bahreïn, deux sociétés commercialisant des technologies de surveillance viennent d’être visées par une plainte déposée auprès de l’OCDE par plusieurs organisations, dont Reporters sans frontières (RSF). Au total, ce sont cinq ONG (RSF, Privacy International, European Center for Constitutional and Human Rights, Bahrain Center for Human Rights, Bahrain Watch) qui ont décidé de déposer plainte (PDF) vendredi dernier auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Leur cible : deux entreprises accusées d’avoir vendu des technologies de surveillance au Bahreïn, Gamma International et Trovicor. La première est anglaise, la seconde allemande.
Reporters sans frontières ouvre un nouvel espace de liberté d'expression sur le net.
Reporters sans frontières veut frapper fort les pays qui censurent. L’organisation de défense de la liberté d’expression lance le 27 novembre 2012 Wefightcensorship.org ("Nous combattons la censure" en anglais), un site internet destiné à publier des contenus censurés ou interdits, envoyés par des journalistes ou des "net-citoyens" du monde entier.
Reporters Sans Frontières lancera le mardi 27 novembre un nouveau site internet qui a vocation à publier des documents censurés, pour démontrer que la censure est inutile et même contre-productive pour ceux qui tentent de l'imposer.
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Cet article a été initialement publié sur rsf.org le 4 janvier 2016.
Un an après la tragédie de Charlie Hebdo, Reporters sans frontières (RSF) publie un rapport sur la guerre menée contre le journalisme par les groupes islamistes armés comme Daech. Enquête sur des idéologies et systèmes totalitaires qui ne conçoivent les reporters que soumis ou morts.
Reporters Sans Frontières (RSF) a demandé aux Nations Unies de travailler à l'élaboration d'un traité fixant des règles permettant d'assurer le respect des droits de l'Homme par les entreprises privées, en particulier en matière de surveillance électronique dans les régimes autoritaires.
Aux yeux de Reporters Sans Frontières, le verdict de la cour de justice de l'Union européenne est catastrophique au regard de la liberté d'information. L'ONG met en garde contre une extension de la décision aux personnes morales, qui aboutirait à un " monde d’information totalement maîtrisée".
Comme chaque année depuis 2006, à l'occasion de la journée mondiale contre la cyber-censure, Reporter Sans Frontières publie aujourd'hui son rapport sur les « Ennemis d'Internet ». Constituée jusqu'ici d'Etats identifiés comme bafouant les libertés sur Internet, la liste innove cette année en mettant en avant 31 institutions. Des « institutions peu connues mais souvent au centre des systèmes de surveillance ou de censure des nombreux Etats», explique RSF, dans un communiqué.
Dans son rapport “Blasphème : L’information sacrifiée sur l’autel de la religion”, Reporters sans frontières analyse nombreux pays où l’information et ses acteurs doivent affronter tous les jours une censure au nom de la religion.
Il ne fait pas bon être journaliste ou bloggeur, surtout indépendant, au Tchad, le pays du président Idriss Deby Itno. La situation est si préoccupante que Reporters Sans Frontières (RSF) s’est vu refuser le visa d’entrée au Tchad lorsque son responsable Afrique a voulu s’y rendre du 20 au 25 juin 2013 afin de s’enquérir de la situation des journalistes et bloggeurs incarcérés, traqués ou intimidés.
Une trentaine de serveurs Blue Coat, reposant sur des technologies très intrusives de type DPI, seraient utilisés depuis peu en Syrie d'après de récentes découvertes réalisées par un groupe de hackers. La célèbre association Reporters Sans Frontières vient ainsi de s'élever contre l’installation de ces appareils, qu'elle perçoit comme « une menace supplémentaire pour la circulation de l’information, ainsi que pour la sécurité des net-citoyens, des journalistes et de leurs sources ».
Suite à la publication d'une enquête basée sur l'analyse de plusieurs millions de documents sur les sociétés offshore et les paradis fiscaux, Reporters sans frontières tient à saluer les vertus de ce journalisme de données qui représente un progrès considérable pour l'émergence d'un contre-pouvoir face à des puissances non-gouvernementales opaques. “La rencontre de donneurs d'alerte et de journalistes d'enquête qui exercent leurs fonctions de watchdog de la démocratie permet de contrecarrer une savante organisation du secret fondée parfois sur des ramifications planétaires. Ces nouveaux outils de transparence serviront à lutter contre le détournement de fonds publics, les appropriations de fortunes frauduleuses et la corruption”, a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. De la même manière que RSF avait observé les effets positifs des révélations de WikiLeaks dans la lutte contre les régimes répressifs, l'organisation se réjouit du travail réalisé par le consortium journalistique d'investigation américain ICIJ grâce au financement de l'ONG américaine Center for Public Integrity. Plus de 2,5 millions de fichiers ont servi de matière première à la publication, par 38 médias du monde entier, de cette enquête menée sur plus de 15 mois et conduite par le réseau de journalistes d'investigation du ICIJ, qui a mobilisé plus de 86 journalistes de 46 pays. Le quotidien suisse Le Matin explique que les données rendues publiques - contrats, photocopies de passeport, livres de comptes - concernent environ 122 000 entités, liées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays.
Comme chaque année à l’occasion de la journée mondiale contre la cyber-censure (aussi appelée journée mondiale pour la liberté d’expression sur Internet), Reporters Sans Frontières a publié un « Rapport spécial sur la surveillance ». Contrairement aux dernières éditions, où l’association énumérait les pays « Ennemis d’Internet « et ceux sous surveillance, RSF innove en proposant également une liste de cinq « Entreprises ennemies d’Internet » : Amesys, Gamma, Trovicor, Blue Coat et Hacking Team. « Les mercenaires de l’ère digitale ».
L’Atelier des médias s'interroge cette semaine sur les libertés numériques en Russie. Émission enregistrée fin janvier 2013 dans le cadre du festival Russenko en compagnie de spécialistes, de journalistes et de blogueurs.
Liberté de la presse un enjeu considérable pour l’UE qui ne peut plus éviter le débat. Classement 2013 de Reporters sans frontières et Rapport du groupe à haut niveau présidé par Vike Freiberga sortent au bon moment. Liberté de la presse, un droit garanti par le Charte européenne des droits fondamentaux: de fortes disparités en Europe, une Europe qui piétine ou régresse. Reporters sans frontières vient de publier son classement mondial annuel de la liberté de la presse dans 179 pays. Sans surprise, les démocraties occupent le haut du classement. Cette année, trois pays européens sont dans le trio de tête ; pour la troisième fois consécutive, la Finlande est distinguée comme le pays le plus respectueux de la liberté de la presse, suivie des Pays-Bas et de la Norvège. En queue du classement, on retrouve trois pays dictatoriaux (identiques à l’année dernière): le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Érythrée.
Un tribunal vietnamien a confirmé en appel, mercredi 21 novembre, la peine de six ans de prison d'un blogueur dissident, a annoncé son avocat. Après une audience de deux heures, la cour d'appel de la province de Dak Nong (Centre) a rejeté l'appel de Dinh Dang Dinh, un ancien enseignant et ancien officier de l'armée de 49 ans, condamné en août en première instance pour "propagande contre l'Etat". Dinh Dang Dinh était accusé d'avoir publié, entre la fin de 2007 et son arrestation à la fin de 2011, des centaines de documents critiquant l'Etat et le Parti communiste, qui interdit tout débat politique. Le blogueur avait aussi appelé au pluralisme, et protesté contre un projet controversé d'exploitation de bauxite dans les Hauts-Plateaux du centre du pays, selon la presse officielle. Reporters sans frontières a exigé sa libération, évoquant une "farce judiciaire". Selon Human Rights Watch, le Vietnam a condamné cette année au moins dix militants pacifiques et au moins sept autres blogueurs et militants attendent d'être jugés. A la fin de septembre, trois autres blogueurs ont été condamnés à des peines de quatre à douze ans de prison, également pour "propagande contre l'Etat".
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