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L’apprentissage du code informatique à tous les niveaux de l’entreprise est une voie vers la croissance grâce à un usage créatif du numérique. Par Frédéric Bardeau, coauteur de Lire, Ecrire, Compter, Coder (éditions FYP). “Tous développeurs” : voilà ce qu’on pourrait se dire quand on voit l’agitation actuelle autour du “code” et de son apprentissage “par tous” et “le plus tôt possible”. Jusqu’au Ministre de l’Education Benoit Hamon qui emboite le pas à Axelle Lemaire et à certain(e)s député(e)s qui réclament du “code” à l’école et durant le temps périscolaire... Mais quid de ce “latin du XXIème siècle” dans les entreprises ? Au plus haut niveau, dans les comités exécutifs et parmi les “top managers”, un “grand moment de solitude” répond à la question. Toujours, les DSI lèvent le doigt et ressassent que ce n’est pas la peine de se mettre à “coder” quand on est marketeur, RH ou comptable... Les directions opérationnelles n’ont qu’à confier leurs problèmes à ceux dont c’est le métier et qui ont démarré la mue de l’entreprise vers le BOYD et le cloud, aidé par des “devops” (des développeurs qui sont en interface avec les directions opérationnelles “métiers” ou “support” et la direction des systèmes d’information maison). Un peu trop facile et surtout très peu cohérent avec l’actualité : l’apprentissage de la programmation informatique bouillonne à l’école et ailleurs (42, Simplon , le Wagon...) et sur de nouveaux formats ( MOOC ,...).
Nous avons rencontré Éric Filiol, chercheur en sécurité, docteur en informatique et en mathématiques appliquées pour discuter de hacking.
Y a-t-il une mentalité hacker en France ? À l’occasion de la concrétisation du projet DAVFI (Démonstrateurs d’Antivirus Français et Internationaux), présenté comme un service de sécurité inviolable, nous avons rencontré son concepteur, Eric Filiol. Scientifique diplômé en cryptologie, docteur en informatique et mathématiques appliquées, diplômé de l’OTAN dans le domaine de l’InfoOps et diplômé HDR à l’Université de Rennes, ce corsaire numérique a passé vingt-deux ans dans la Défense en régiment, puis près de quinze autres années dans le domaine du renseignement et de l’opérationnel technique.
Dans leurs ateliers, Fab Labs, Techshops et autres Hackerspaces, les “nouveaux artisans”, makers, DIYers, bricoleurs du XXIe siècle inventent, transforment, personnalisent, réparent, produisent et reproduisent. Le mouvement semble puissant. Il se répand partout dans le monde, il fonctionne en réseau, il suscite ses plates-formes et ses espaces d’échange, il dispose de médias (Make Magazine au premier rang) et d’événements (Maker Faire). Mais quelles sont leurs intentions ? Pour quoi, contre quoi les makers se battent-ils ? Qu’espèrent-ils accomplir au-delà du fait de vivre une expérience enrichissante ? Que veulent-ils changer et quelles alternatives dessinent-ils ? Le programme de travail de la Fing qui s’achève, baptisé ReFaire, est parti collecter les principaux “manifestes” dans lesquels les acteurs et les porte-paroles du mouvement maker expriment leurs valeurs et leurs intentions. L’idée : faire que l’analyse de ces manifestes permette aux lecteurs d’en cerner le potentiel, d’en anticiper les évolutions, d’établir des liens et des collaborations, d’en faciliter le développement…
Alors que la bible de la culture hacker de Steven Levy sort enfin en France, Amaelle Guiton explore les résistances numériques actuelles. Sept décennies de révolution informatique en deux livres.
Deux hackers de Toulouse et Rennes, appartenant à la mouvance fablab, présents au Forum Social de Tunis, nous présentent leur activité.
S’inspirant de l’essai philosophique de McKenzie Wark, paru en France aux éditions Criticalsecret, en 2006, et dont le titre original en anglais est A Hacker Manifesto, paru aux éditions Harvard University Press, en 2004, où le nom « hacker » tient autant de l’activité ancestrale du bucheron, qui dégrossit les arbres abattus, que du découvreur de codes numériques, tels les hackers des laboratoires d’informatique à l’œuvre dans le logiciel libre, ou l’artiste offrant son oeuvre sous licence Creative Commons (cc), les Fab Labs sont réunis en un réseau mondial très actif.
Sabine est journaliste, Ophelia photographe et vidéaste : toutes deux ont émergé de la pépinière du site OWNI (l'un des partenaires de Global Voices) et tournent actuellement une web documentaire sur “Les hackers dans la cité arabe” sur la technologie, les applications, les hack labs et les makers spaces, qui s'inventent au Maghreb et au Moyen Orient actuellement.
Rassembler une cinquantaine de personnes pour qu'elles travaillent ensemble à la conception d'un projet, de la réflexion de base au Powerpoint pour le présenter, le tout gratuitement, voilà un rêve qui ferait salir les draps de bon nombre de stakhanovistes libéraux. La Cantine l'a fait, pour finir en beauté et en communauté le cycle Print is not dead consacré aux nouvelles interactions entre le papier et le numérique.
Cet interview exclusif fait suite à la présentation du programme du EHSM, une rencontre pour explorer les frontières de l’open source et du Do-It-Yourself Bonjour Sébastien. Tu es l’organisateur principal d’un événementiel sur 3 jours à Berlin. Peux-tu nous présenter l’origine de cette rencontre sur le hardware et software ? Sébastien Bourdeauducq (S.B) : "Le EHSM a été lancé il y a plus d’un an pour accueillir des sujets que l’on ne trouve pas ailleurs. La communauté hacker s’interesse peu à ces sujets alors que cela rentre pourtant dans la logique hacker, comme présenter par exemple la conception d’un microprocesseur. Tout ce qui concerne le hardware est parfois abordé dans d’autres événements mais les présentations ne vont pas suffisement loin. Les hackerspaces ont les moyens financiers et l’espace pour faire des laboratoires mais personne ne le fait. Ca reste des bidouillages faciles ou à la mode, à base de makerbot par exemple. Il n’y a pas suffisament de liens avec la recherche scientifique dans la communauté hacker en général. C’est pourquoi avec le EHSM, on essaye de faire le lien avec la recherche scientifique. On veut que les gens prennent conscience qu’ils peuvent aller plus loin dans la découverte et la conception, au delà de l’arduino et du makerbot. Le EHSM représente donc un lieu de rencontre autour de projets techniquement avancés et éprouvés."
Le 20 décembre 2012, nous avons co-organisé un apéro Science(s) et Web avec Célya venue présenter « Hack Your PhD« . Dans cette interview, elle nous en dit en plus sur la genèse et les objectifs de ce groupe.
La réalisation de pistes cyclables s’est largement répandue ces dernières années mais manifestement pas encore assez aux yeux de certains. Ainsi, des groupes de hackers urbains n’hésitent pas à peindre leurs propres symboles dans les rues de leurs quartiers. Vandalisme, détournement du code de la route ou bien désobéissance civile en faveur des modes doux, le débat est ouvert. En effet, comment la collectivité publique doit-elle accueillir ces interventions sur l’espace qu’elle gère ?
Si vous avec quelques compétences en électronique et que vous souhaitez mettre au point votre propre copieur et émulateur de tags RFID pour par exemple continuer à ouvrir votre garage si vous perdez votre badge, voici un petit bricolage réalisé par Kukata86 (qui le vend aussi tout fait) qui me semble très intéressant.
Le montage utilise du matos et du logiciel open source, gère les standards EM4100, TK5551, Verichip, Mifare, Biphase, Manchester, PSK..Etc., et n'a pas besoin d'une source d'alimentation externe pour fonctionner. Cet émulateur est équipé de 2 boutons... Un pour enregistrer un nouveau tag et un autre pour émuler un tag enregistré.
Sans les hackers, il n'y aurait pas d'Internet. Il n'y aurait pas d'ordinateur non plus.
Avant d'en arriver à nos PC connectés à 5 megabits par seconde, il y a un demi-siècle d'histoire du hacking, qui n'est rien d'autre stricto sensu, que l'usage créatif des techniques, l'art de démonter les systèmes (hacker signifie "mettre en pièces" en anglais), pour mieux en reconstruire d'autres, en fonction de ses envies, ses besoins, son simple plaisir. Autrement dit, sous le clavier de Jude Milhon, “St. Jude”, patronne des hackers, décédée en 2003, le hacking est "le contournement intelligent des limites imposées, qu’elles le soient par votre gouvernement, vos propres capacités ou les lois de la physique"
Responsive Museum Week : hacker et remixer les sites Internet existant des musées. C'est le projet dingue, séduisant et d'intérêt public que notre maître ès-graphisme Geoffrey Dorne vous raconte aujourd'hui par le menu. Bon appétit !
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Tout comprendre de la révolution du biohacking avec la newsletter trimestrielle «BioCoder». Publiée par O’Reilly, éditeur spécialisé dans l’innovation et la recherche, la consistante newsletter trimestrielle BioCoder (89 pages pour l’édition d’été, quand même…) aborde tous les enjeux de la révolution DiY biologique, la nourriture et la santé en premier lieu, mais également son impact sur le commerce, l’art, les loisirs, la législation… Au sommaire de sa quatrième livraison, cet été, des consommables bio-tech open source, un tour dans le cloud pour visiter le laboratoire Leukippos, la sécurité chimique du DiY bio ou encore de la gastronomie moléculaire avec un authentique fromage vegan. Publiée par O’Reilly, éditeur spécialisé dans l’innovation et la recherche, la consistante newsletter trimestrielle BioCoder (89 pages pour l’édition d’été, quand même…) aborde tous les enjeux de la révolution DiY biologique, la nourriture et la santé en premier lieu, mais également son impact sur le commerce, l’art, les loisirs, la législation… Au sommaire de sa quatrième livraison, cet été, des consommables bio-tech open source, un tour dans le cloud pour visiter le laboratoire Leukippos, la sécurité chimique du DiY bio ou encore de la gastronomie moléculaire avec un authentique fromage vegan.
La première expérimentation de Biblio Remix a eu lieu durant l’évènement TIC (Tu imagines ? Construis !) qui s’est tenu à l’Ecole européenne supérieure d’Art de Bretagne à Rennes, du 28 au 30 juin 2013. La bibliothèque de l’école a été notre premier cobaye. Pendant une journée, par équipes de 3 à 5 personnes, les participants ont été invités à choisir un projet de remix, à le concevoir et le décrire, puis à pousser sa réalisation le plus loin possible jusqu’à un rendu visuel (maquette, schéma), et enfin à mettre en scène un scénario d’usage. Accompagnés tout au long de la séance par les animateurs de Biblio Remix, les équipes ont montré leur prototype à la fin de la journée et raconté leur démarche, afin que ces expériences puissent être compilées et documentées.
Les lunettes Google Glass n'y échapperont. Comme les autres terminaux, elles sont la cible des bidouilleurs. Des hackers comme Saurik et Hexxeh ont d'ores et déjà exploré le système en accédant au répertoire racine. Un premier pas qui en appellera d'autres.
Comment des hackers adultes peuvent-ils s’assurer de faire émerger une nouvelle génération de hackers libres ? La réponse d’un père de famille dynamique et avisé ;)
Nous voilà reparties sur la route des hackers arabes, direction la Tunisie, et plus précisément le Forum social mondial de Tunis, qui se tient cette semaine sur le campus universitaire El Manar et dans la ville. J’avais déjà fait une brève rencontre en octobre avec un des membres de la communauté, Aymen aka Eon, complétée par des entretiens à distance, de quoi défricher. L’état d’esprit général était plutôt au désenchantement et à la démotivation des troupes, après l’élan révolutionnaire qui avait vu naître de nombreuses initiatives : hackerspace.tn, d’abord sous la houlette de Chemseddine Ben Jemaa aka Kangoulya qui est depuis parti en France ; le Chaos Computer Club tunisien, du nom de son célèbre et puissant homologue allemand ; OpenGov.tn, et OpenTunisia, des plates-formes qui s’inscrivent dans la lignée des projets de gouvernance ouverte et transparente ; TelecomixTN, inspiré de Telecomix, qui défend la liberté d’expression ; le Parti Pirate tunisien, affilié à ses homologues européens ; le Parti 2.0 de Aymen, un projet qui a permis à ce dernier de bénéficier d’une bourse en Suède, il est parti cet automne. Face à cette dispersion, un recentrage a été opéré sur le hackerspace, avec la création d’une structure mixte lucratif/non lucratif, Hackerscop. La communauté semblait piétiner à l’image du pays, toujours privé de Constitution, en proie à un contexte économique difficile et un regain de tension après l’arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda en octobre 2011.
Vous venez de crever et vous vous retrouvez malencontreusement sur le bord de la route pour changer votre pneu. Tout d’un coup un policier arrive et vous verbalise parce que vous enfreignez je ne sais quel copyright de la marque de votre véhicule stipulant que vous n’avez pas le droit d’y changer quoi que ce soit. C’est surréaliste et pourtant c’est bien la situation actuelle des téléphones portables.
Quid d’un monde sous contrôle où les objets ne nous appartiennent plus faute d’avoir le droit de les bidouiller ?
En 2013, la communauté des hackers, ces bidouilleurs créatifs, reste masculine à 90%, et les accusations de machisme ressortent régulièrement. Et sus aux clichés : les communautés arabes semblent bien plus mixtes.
Cette année, les hackers célèbreront les 10 ans de la mort de leur Sainte Patronne : Jude Milhon, décédée en juillet 2003 d’un cancer. Une sacrée nénette qui dès les années 70 voyait dans les ordinateurs un outil d’empowerment et non de mort, clamait que “les filles ont besoin de modem”, vantait “la joie du sexe hacker” et inventa le mot-valise cypherpunk, un mix entre cyberpunk et cypher, chiffrer en anglais.
Medical Museion is hosting an open biology (or “biohacking”) laboratory and a series of hands-on public events from January-March 2013. The events are part of the European network, Studiolab, that provides a platform for creative projects that bridge divides between science, art and design.
Via Camille Bosqué
Je n'ai pas la prétention de pouvoir raconter cette belle histoire qui s'étend depuis plusieurs décennies. Cependant, je vous propose une rétrospective faite par Sabine Blanc et Ophelia Noor qui par les ondes de France Culture nous amènent quelques billes historiques très intéressantes. Elles expliquent ce qu'ils sont et surtout leurs impacts dans l'informatique d'aujourd'hui, elles présentent aussi leurs objectifs, de leurs démarches, des différents mouvements des hackers. C'est vraiment intéressant et cette petit heure de podcast vaut vraiment le coup.
Sur le modèle de Make It Up et Museomix, les événements co-créatifs prolifèrent. Hubert Guillaud se penche sur ce phénomène des « mix » et explore les limites de la créativité collective à l’heure actuelle.
Museomix n’est qu’un dispositif parmi bien d’autres. Les barcamps, les hackathons, les ateliers créatifs, les interventions d’équipes de designers dans le champ de l’innovation sociale (et au-delà), les résidences de la 27e Région, les concours avec des développeurs qu’organisent les collectivités territoriales (comme celui de Rennes qui fut le premier en France) voire même l’Etat (Dataconnexions), les journées de créativité que de plus en plus d’entreprises fomentent avec leurs employés, leurs clients ou des développeurs… (celles organisées par la SNCF – le hackhaton des cheminots – par exemple ou la RATP… auxquelles on pourrait ajouter toutes les journées réservées aux développeurs des grands acteurs de l’informatique, allant de Facebook, Google à Mozilla) voire même aux évènements qu’organisent des acteurs indépendants pour d’autres sociétés comme le font BeMyApp.
Quelle injustice! Quand on parle des hackers, ces bidouilleurs informatiques, on pense au détournement, au piratage, aux virus et à toutes sortes de comportements illégaux. Pourtant le hacking est bien plus que cela. On lui doit les plus belles entreprises, les technologies les plus utiles. Apple, la plus importante capitalisation boursière au monde, les jeux vidéo, première industrie culturelle de la planète et l’internet, un réseau qui représente 20% de la croissance économique mondiale, sont des enfants du hacking. Sans parler tout simplement du micro ordinateur… Vous en doutez? Un livre, un ebook, retrace cette histoire incroyable du XXIème siècle. Hackers : bâtisseurs depuis 1959, publié par Owni et signé Ophélia Noor et Sabine Blanc. Elles sont nos invitées cette semaine.
Afin de promouvoir leur site, diy.org ont réalisé un film expliquant la philosophie du DIY : Build ! Make ! Hack ! Grow ! Si vous ne connaissez pas diy.org, c’est l’occasion d’aller y jeter un oeil. Il s’agit d’un site de promotion du DIY qui s’adresse aux plus jeunes. Chacun peut réaliser plusieurs défis pour acquérir des badges dans plusieurs domaines bien précis.
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